Nouveautés de la semaine du 15 septembre

Chers lecteurs,

La première semaine après l'ouverture ce lundi dernier de la Librairie du Fleuve se termine déjà! Je vous remercie de vos visites, et je suis extrêmement heureux de voir que le bouquinage se porte à merveille.

Je ferai, à chaque vendredi, une petite sélection parmi les ajouts de la semaine. Il s'agira de livres dont je veux souligner la présence sur les étagères de mes bibliothèques pour différentes raisons; peut-être s'agira-t-il d'essais particulièrement brillants apportant des réponses savantes aux questions justes qu'ils posent; de romans à l'esthétisme rayonnant; ou peut-être même de livres aux défauts innombrables, mais qui tout de même se révèlent dignes de notre attention pour une raison ou une autre. Je ne tiens aucun critère particulier pour ces articles de blog du vendredi, sinon que d'essayer d'encourager la découverte, la lecture et la discussion.

Cette semaine, soulignons l'arrivée dans les rayons de deux portraits bien différents de Montesquieu. Le premier, l'essai de Louis Althusser "Montesquieu, la politique et l'histoire", souligne l'ambivalence de la pensée du personnage, en analysant les côtés tantôt révolutionaire et tantôt réactionnaire de ses idées. Le deuxième, "Montesquieu, les vendanges de la liberté", texte certainement plus "léger", décrit un personnage aimant la vie, sachant combiner ses plaisirs avec la rigueur de son travail intellectuel.

Et pourquoi ne pas aussi attirer l'attention, dans un autre ordre d'idées, sur l'arrivée de plusieurs romans de Réjean Ducharme, un écrivain québécois qui, ayant su si merveilleusement écrire la très particulière misère moderne québécoise, a su, il me semble et paradoxalement, prétendre à l'universel. Ses romans Les Enfantômes, Va savoir, Gros Mots, L'hiver de force et Dévadé font tous parti, selon moi, des triomphes de l'esthétisme romanesque québécois.

Encore une fois, merci à tous pour vos visites et votre intérêt pour les livres d'occasion et pour la Librairie du Fleuve. Bon week-end, et on se dit à la semaine prochaine, dans ces mêmes pages!

Christophe