Troisième livre des odes
Troisième livre des odes
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État: Correct
Remarques: Ancien livre de bibliothèque. Autocollants de bibliothèque sur la reliure et le dos, ainsi que sur l'intérieur de la couverture et du dos. Pages jaunies, reliure plutôt solide, renforcée par du scotch à l'intérieur de la couverture. Aucune annotation.
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Pablo Neruda, traduction de Jean-Francis Reille | Littérature et Arts | Gallimard | Date de parution: 1978 | ISBN-13: 9782070298037 | Couverture: Souple | Français
Voici le troisième et dernier livre des odes. Le grand poète chilien y chante les objets les plus humbles de la vie quotidienne - bicyclette et boîte à thé, camion rouge chargé de tonneaux, coq, dent de cachalot, prune, orange ou citron - comme les thèmes éternels qui obsèdent l'homme: l'âge, les étoiles, la lumière marine, les nuées, les temps à venir...
Dans "Odes de tout le monde", il proclame son intention: "Je vends des odes minces, en pelote, comme fil de fer, d'autres comme des cuillers, j'en vends de sylvestres... Odes de toutes les couleurs et tailles, séraphiques ou bleues ou violentes, pour manger, pour danser, pour suivre à la trace sur le sable, pour être et ne pas être..."
"J'écris aussi pour des couturières des odes au penchant dolent... Enfin, c'est vous qui choisirez ce qu'en elles il y a: tomates ou chevreuils ou ciment, obscures joies sans fondement, trains qui sifflent..."
"De tout j'ai un peu pour tous."
Dans un langage à haute tension, à haute incandescence d'images, Pablo Neruda chante ici tout ce qui fait que le monde est humain, qu'il est misère et miracle sans cesse renouvelé. La rencontre des fabrications humaines et des violences élémentaires trouve ici parole avec une force, une innocence, une conscience, une tendresse, une fraternité exceptionnelles.
Pablo Neruda (de son vrai nom Neftali Ricardo Reyes) est né en 1904. Il a obtenu le Prix Nobel de littérature en 1971, alors qu'il était ambassadeur du gouvernement chilien de l'Unité populaire à Paris. Il est mort à Santiago du Chili le 23 septembre 1973, douze jours après le cout d'État militaire qui renversa le gouvernement de Salvador Allende, alors que sa maison avait été saccagée.
